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laétitia Goujon

9 août 2011

Légende sur l'horoscope chinois

En chine, une légende raconte qu’au le début des temps, la terre était un endroit difficile à vivre. Les hommes devaient faire face à des conditions de vie et de travail très dures. Courageux, les ancêtres des chinois chassaient, cueillaient des fruits, élevaient du bétail et cultivaient le sol tout en affrontant les assauts de toutes sortes de créatures malfaisantes.

A cette époque, seul Huangdi, le dieu du tonnerre et de la pluie, se préoccupait de la vie de ce peuple. Il quittait régulièrement sa demeure céleste à bord de son char pour parcourir le ciel d’où il observait la région. Dès qu’il apercevait quelqu’un dans le besoin, il volait sans hésiter à son secours. Malgré toutes ses bonnes actions, il se sentait triste parce qu’il ne parvenait pas complètement à alléger les souffrances des hommes.

Alors une nuit, il décida de s’installer définitivement sur Terre. Une fois prêt à partir, le dieu fut encerclé d’un grand halo lumineux et c’est dans cette clarté éblouissante qui illuminait une grande partie de la planète que Huangdi descendit des cieux.

Considéré par les chinois comme leur premier souverain, le dieu changea son nom pour prendre celui d’empereur jaune. Dès son arrivée, l’empereur repoussa au loin toutes les bêtes monstrueuses qui menaçaient sans cesse les hommes. Puis, il leur transmit sa connaissance ensuite il résolu divers problèmes assez simples jusqu’au moment où il s’aperçut qu’une chose importante manquait à cette civilisation. En effet, il constata qu’à son époque qu’aucune méthode n’existait pour désigner les années. Le peuple savait seulement que la température alternait du chaud au froid et vice versa. Les hommes naissaient, grandissaient et mouraient, sans jamais connaître leur âge.  Le fils du ciel excédé de ne pas avoir un moyen facile de compter les années qui s’écoulaient, décréta d’y remédier en créant un calendrier qui s’avéra très utile pour la vie quotidienne.

 

Après de nombreuses réflexions et observations, après de nombreux calculs, l’empereur chinois créa les bases du calendrier : une année se composera de douze mois lunaires et une fois treize tous les douze ans. Un cycle complet sera donc de douze ans et chaque année portera un nom particulier. Huangdi voulu combiner avec chacune de ces douze périodes les énergies du Yin (féminin) et du Yang (masculin) ainsi que celles des cinq éléments  (bois, feu, terre, métal et eau). Tous ces signes défileraient toujours dans le même ordre pour faire 60 combinaisons possibles. Ainsi, la même combinaison ne se répètera que tous les 60 ans. Une fois, tous ces éléments mis en place, l’empereur s’interrogea longuement pour nommer chacune des douze années.

 

Une idée lui vint quand le phœnix est venu le rencontrer pour se plaindre du comportement des humains envers les animaux. Après l’avoir rassuré, l’empereur proposa que chaque année porte le nom d’un animal et les hommes selon leur date de naissance hériteront des qualités d’une de ces douze bêtes. L’empereur, ne trouvant pas de méthode appropriée sur laquelle fonder sa sélection des douze animaux, tous avaient un bon argument pour être choisi : untel est le plus fort, untel est le plus rapide, untel est le plus habile, untel est le meilleur à ceci l’autre à cela… Pour trancher le débat une fois pour toutes, il organisa une grande course ouverte à tous les animaux afin d’évaluer les compétences physiques de chacun d’entre eux. Seuls les douze premiers à rejoindre son palais seraient les gagnants. Leur récompense sera d’avoir toute une année qui portera leur nom selon leur ordre d’arrivée. La première année du calendrier sera celle du vainqueur, la deuxième année celle du second, etcétéra.…

 

Il décida qu’à la prochaine nuit de pleine lune, serait le dernier jour sans date. Ainsi le premier jour du premier mois de la première année du calendrier commencera dès demain.

L’empereur parcourra la terre pour répandre la nouvelle à bord de son char. Immédiatement, une rivalité entre les animaux démarra, chacun désirait faire parti des élus. Tous se préparèrent à cette journée dès qu’ils entendirent l’annonce du Dieu.

 Le rat qui était en train de creuser un trou n’avait pas entendu la nouvelle. Quand il sortit de son terrier, il vit le chat qui se lavait le museau et l’interrogea :

_ Chat, mon ami, vous faites votre toilette, est ce que vous allez rendre visite à des parents ou bavarder avec des voisins ?

Le chat répondit ;

_Pas du tout, demain matin, j’ai une affaire importante à régler.

 Le rat s’empressa de se renseigner. Le chat lui révéla candidement le décret de l’empereur de Jade.

 Le rat répliqua immédiatement

_ J’y vais moi aussi.

 Le chat déclara

_Alors, allons y ensemble. Cependant, j’ai l’habitude de faire la grasse matinée, demain matin, réveille moi de bonne heure.

 Le rat acquiesça.

Chacun reprit  ses activités afin de se mettre tous les deux au lit de bonne heure.

 

Durant la nuit, le rat entendit du bruit dans l’étable. Il quitta en catimini la maison pour aller écouter à la porte du bâtiment. Le bœuf, en faisant les cent pas, réfléchissait à haute voix sur une tactique à adopter pour être le vainqueur de la course.

_ C'est un long voyage pour visiter ce Dieu…. Je ne suis pas un animal rapide… Je ferais donc mieux de commencer tôt… Alors, je ferais mieux de quitter la ferme maintenant afin de marcher toute la nuit pour atteindre le palais impérial demain à l’aube.

Le mulot trouva la stratégie du bœuf fort ingénieuse. Le rat pensa bien à aller prévenir son acolyte mais en réfléchissant quelques secondes, le rat conclut en marmonnant dans ses moustaches :

_ le chat court plus vite que moi, si je le préviens, je le paierai cher. C’est sûr, il sera le gagnant de la course et moi je ne serai que le second. Je ne…

Le rat s’interrompit en entendant les pas du bovin se rapprocher. Précipitamment, il escalada l’arbuste situé près de la porte de l’abri.

Le rongeur minuscule, léger, rapide et agile dans ses mouvements, sauta sur le dos du bœuf sans que ce dernier ne le remarque.

Le rat s’installa bien confortablement entre les cornes du bœuf. Toute la nuit, le bovin avança à une allure lente mais constante sans prendre un seul moment de repos.

 

Quand les premières lueurs de l’aube apparurent à l’horizon, le bœuf n’était plus qu’à quelques mètres du palais de l’empereur jaune. Seule la rivière le séparait de la demeure impériale. En s’approchant du cours d’eau, le bœuf aperçu le chat qui tentait vainement de se tremper une patte mais dès que celle-ci touchait la surface, d’un geste vif, le félin la relève. (Pour arriver jusque ici, le chat avait couru a perdre haleine quand il s’était aperçu que son ami rat avait disparu du panier.)

Le chat, avec de grands yeux remplis de tristesse, dit au bœuf :

_Bœuf, mon ami, rend moi service. Peux-tu me porter jusqu’à l’autre rive ? Je suis bloqué ici car je ne peux pas me mouiller,  j’ai horreur de l’eau. Je n’ai aucune chance de traverser la rivière seul. Ne t’inquiète pas, je te laisserai de présenter à l’empereur le premier avant de me montrer, promesse de chat.

Le bœuf, bon enfant, lui sourit et lui annonça :

_Je te connais bien ta  peur bleue de l’eau, tu n’a qu’une parole, alors monte sur mon dos.

 

D’un bond, le chat se retrouva à côté du rat. Surpris de le trouver là, il l’interrogea :

_Que fais-tu ici ? Ne devions-nous pas partir ensemble ? Pourquoi ne m’as-tu pas réveillé ?

_Si je l’avais fait, tu ne m’aurais pas laissé gagner et je veux gagner cette course à tout prix.

A ces mots, le chat s’attaqua au rat pour le dévorer. Le rat habile esquiva l’attaque et il poussa le chat dans la rivière. Le bœuf ne s’aperçu de rien trop absorbé à avancer dans l’eau. Le rat reprit sa place  sur la tête du bœuf juste entre les deux cornes tout en narguant le chat qui était emporté au loin par le courant. Le rat était heureux d’avoir éliminé toute concurrence. Il savourait déjà sa victoire.

 

Quand le bœuf, haletant et tout transpirant, s'apprêta à sortir de l’eau, le rat sauta par dessus la tête du buffle pour se prosterner devant le Dieu. Le bœuf fut impuissant face à cette attaque surprise. Le juge éléphant n'eu pas d'autre choix que d'attribuer la victoire au rat et d’octroyer la seconde place au bœuf. Ce dernier fut très peiné de s’être fait dérober la première place, resta sans voix quant au rat, il laissa éclater sa joie.

Le bœuf a eu les capacités physiques le rat celles mentales : sa vivacité d’esprit lui a permis de tirer avantage de la situation.

L’empereur jaune, armé d’un pinceau et d’un papier, prit note que le rat sera le roi de la première année de son calendrier et que le bœuf règnera en deuxième. Peu de temps après avoir fini, l’empereur entendit du bruit provenant du rivage.

 

 Un tigre musclé se secouait vigoureusement pour éliminer l’eau de sa fourrure. L’animal, excellent nageur, avait traversé sans aucun problème la rivière. Grâce à sa grande force physique, il salua sans être essoufflé l’empereur. Impressionné, ce dernier le questionna sur sa condition olympique.

Quel est ton secret tigre pour être à ce point là en forme ?

Pour me nourrir, je chasse et je pêche. Tous les jours, je cours sur de grande distance,  je nage pendant de longue heure. C’est comme cela que j’ai acquis cette endurance à la course et cette facilité à traverser la rivière.

Après ces explications, l’empereur invita le tigre à rejoindre le rat et le bœuf dans la grande salle du palais afin qu’il profite du banquet organisé pour l’événement. Distinguant une petite bête sur le bord de la berge opposée, l’empereur resta dehors à guetter son arrivée.

 

Le lapin, mauvais nageur, s’était assis au bord du rivage, en s'interrogeant sur la manière de traverser la rivière. Tout à coup, il eut une illumination. Il se mit à sauter de pierre en pierre d'une manière agile mais malheureusement, à mi-parcours, il en manquait pour continuer sa route. Embêté, le lapin ne savait pas quoi faire : revenir sur ses pas ou attendre ici. Le lapin resta bloqué un petit moment au milieu de la rivière jusqu’à ce que par chance une feuille de lotus passe devant lui. Il bondi sur celle-ci puis il se laissa tranquillement porter vers la terre ferme. A peine les pattes posées sur le sol, le lapin aperçu un dragon atterrir à ses cotés. Tous deux, secs et propres, saluèrent l’empereur.

 

Ce dernier fut surpris par l'agilité du lapin et le nomma quatrième signe astrologique. Le lapin a failli perdre la course mais il a su saisir sa chance au bon moment. Quant au dragon, l'empereur était très intrigué de savoir pourquoi une telle créature ne prenne que la cinquième place alors que l’animal pouvait voler, nager... de ce fait, il aurait dû battre toutes les autres bêtes.  La puissante créature a répondu qu'il s'était arrêté pour soulager la sécheresse, dans le désert, il apporta de l’eau à des animaux qui mourraient de soif ensuite il aida des hommes à éteindre une maison en feu. Puis lorsqu'il traversait le fleuve pour se rendre à la ligne d'arrivée toute proche, il a remarqué un lapin bloqué sur un rocher au milieu du cours d’eau. Alors, il fit demi-tour pour faire une bonne action en soufflant sur une feuille de lotus pour permettre au lapin de se sortir de cette situation inconfortable. Il reprit son envol seulement après s’être assuré que la pauvre bête était arrivée saine et sauve sur la rive opposée. L'empereur, très heureux, applaudi les actions du cinquième animal du calendrier.

 

 A peine l’empereur eu commencé à taper dans ses mains qu’un bruit de galop se fit entendre, et un cheval apparu sur la rive opposé. Fier de son allure, le cheval offre un magnifique spectacle en franchissant la rivière au grand galop de façon très enthousiaste montrant ainsi sa beauté et sa force. Mais quand il était sur le point de poser un sabot sur le terrain impérial, un serpent apparu et donna une frayeur au cheval. Alors que d'autres sont restés coincés dans le sable mou, ce voyageur clandestin excellait pour se déplacer dans le désert mais pour éviter de marcher sur les chardons et ronces de la forêt, il s’était sournoisement caché sous le sabot du cheval au passage de ce dernier. Le cheval fut déçu mais il s’inclina devant ceux meilleurs que lui. Il reconnu que chacun méritait sa place. La ruse fait parti intégrante du jeu. Quelqu’un, qu’il pensait inférieur à lui, l’a étonné grâce à un moyen détourné. Le serpent et le cheval furent désignés comme étant le sixième et  le septième de la course.

 

Peu de temps après, le mouton, le singe et le coq arrive tous les trois en même temps près de l’empereur. Etonné, l’empereur les interrogea

Comment avez-vous fait pour venir jusque là ?

Le mouton prit la parole :

Chacun d’entre nous étant un piètre nageur s’est retrouvé coincé sur la rive opposée à votre palais. Seul, nous n’avions aucune chance de franchir la ligne d’arrivée, de ce fait, nous avons formé une alliance. Le coq, pouvant voler quelques secondes certes pas très haut mais suffisamment pour nous indiquer la présence d’un bout de bois caché dans les roseaux. Le morceau était suffisamment grand pour nous servir de radeau. Le singe s’arma de mauvaises herbes pour pagayer quant à moi, je me suis installé de façon à pouvoir remuer mes pattes arrière dans l’eau. Le coq s’assis tranquillement et nous guida le singe et moi dans nos mouvement pour avancer le plus droit que possible pour franchir le cours d’eau.

L’empereur salua l’effort d’équipe des trois animaux. Puis un peu embêté, il leur demanda dans quel ordre il devait les noter dans le calendrier.

Sans se chamailler, les trois animaux dire que le premier arrivé à la rivière était le mouton, descendu de la montagne toute proche, le deuxième était le singe, venu de la jungle jusqu’à la forêt en se balançant de branches en branches et le troisième, le coq de la ferme.

Impressionné par leur amitié, l'empereur inscrit leur nom sur son papier puis il les convia au banquet.

 

Posté près de la rivière, l’empereur ne tarda pas à apercevoir le onzième animal. Le chien se présenta devant l’empereur et s’empressa de lui  expliquer les causes de son retard :

_J’ai pris un raccourci pour venir jusqu’à votre demeure. Mais le chemin que j’ai emprunté était tellement boueux que  je me suis crotté de la tête au pied. J’étais si sale que je ne pouvais pas me présenter devant votre majesté. J’avais besoin d'un bon bain et l'eau douce de la rivière était une trop grande tentation. C’était une si belle journée, je m’amusais si bien que j’ai perdu la notion du temps.

Le sourire aux lèvres, l’empereur invita le chien à rejoindre sa salle de réception.

L’empereur resta à sa place et attendait impatiemment le douzième et dernier animal du calendrier. L’empereur scruta la rivière et vit personne à l’horizon. Les heures passèrent sans qu’aucun animal ne se présente à lui.

 

Fatigué d’attendre, l’empereur décida de revenir dans son palais afin de faire la fête avec les onze vainqueurs de la course quand il entendit soudain un cri d'un porc qui trottinait sur la  rive dans sa direction. Arrivé près de lui, l’empereur le questionna :

 Pourquoi cochon as-tu mis si longtemps à venir ?

J’ai eu faim pendant la course par conséquent je me suis arrêté pour prendre une collation. Après avoir mangé, j’ai ressenti le besoin de faire une petite sieste…A mon réveil, j’ai continué la course mais très loin derrière les autres : répondit le porcelet.

L'empereur se mit à rire. Le cochon fut désigné douzième et dernier animal du zodiaque. Décontracté, le cochon était heureux d’avoir fini sa tache à temps. De toute façon, son intention n’était pas d’arriver en premier mais de terminé la course contrairement à la plupart des animaux qui avait abandonné devant les obstacles rencontrés en cours de route.

L’empereur et le cochon allèrent rejoindre le palais afin de faire la fête avec les autres élus du calendrier. Tous s’amusèrent bien jusqu’à très tard dans la nuit.

 

Quant au chat, l’empereur lui appris qu’il était arrivé trop tard pour remporter une place dans le calendrier. Le chat, en entendant cela, fut hors de lui. Il se fâcha avec le rat. Il essaya même de le mordre mais le rat échappa aux griffes du chat en s’enfuyant bien vite. Depuis ce jour, le rat est devenu l'ennemi du chat.

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15 décembre 2010

Mon hérisson

Ce petit quadrupède recouvert de piquants

Qui habitait mon jardin depuis plus d'un an,

Est partit sans prévenir compter fleurette

A une pelote d'épingles coquette.

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15 décembre 2010

lettre à mon chat

Cher Frisky,

Mon petit chat chéri,

Je sais que tu ne peux pas lire cette lettre, mais j'espère qu'un jour quelqu'un s’assiéra à tes côtés et qu’il te la lira. Qui sait ce sera peut-être moi ! Certes tout ce que je t’écris aujourd’hui ne sera surement plus valable dans quelques temps et même nous en plaisanterons ensemble, en tout cas je l’espère, mais à l’heure actuelle, j’ai besoin de griffonner quelques mots pour me défouler…

Avant tout, je veux que tu sache que je ne regrette en aucun cas le jour où je t’ai choisi mais je pense que le moment est venu de te fixer quelques règles. Une sorte de petits rappels à l’ordre. Mais ne t’y méprends pas, je t’aime vraiment énormément… Tu m’apportes tant d'amour et de bonheur, mais les mauvaises habitudes et les quelques bizarreries que tu fais parfois commencent réellement à me prendre la tête. Je souhaiterais que tu prennes le temps de les corriger. Tu n’as que sept mois mais je sais que tu es capable de changer tout cela pour devenir un chat non pas modèle, je te rassure, mais plutôt un matou ayant un comportement normal avec des petits moments de folies ou d’égarement de temps à autre.

Allez, je me lance dans mes reproches :

Tout d’abord, arrête de grimper toutes griffes dehors sur mes jambes ou sur une autre partie de mon corps ! Je peux comprendre que ma peau ou mes vêtements s’apprêtent à ce genre d’escalade puisque j’ai dû enlever tous les grands morceaux de tissus en lambeaux qui me servaient accessoirement de rideaux. Je sais bien que tu appréciais beaucoup ces lianes avec lesquelles tu t’amusais à jouer Tarzan mais sache que je n'ai pas l'intention d’acheter sans cesse de nouveaux voilages pour mes fenêtres !

En chat intelligent, tu as vite compris qu’une autre solution était nécessaire pour continuer tes acrobaties de Superchat. Tu t’es rapidement rendu compte qu’imiter Spiderchat n’était pas possible sur les murs de l’appartement puisqu’ils déjouent infailliblement toutes tes tentatives d’ascension. Ton ultime solution fut de choisir comme cible la grande asperge d’humaine de compagnie, c’est à dire moi. Je tiens à te dire que je ne suis pas un arbre. Et je n’en serai jamais un. Aucune de mes jambes n’est faite en bois. Peut-être que tu as été leurré par un des classique de Disney où une marionnette en bois rêve de devenir un vrai petit garçon, mais je t’assure que je ne suis pas du tout de sa famille. Je n'ai même jamais rencontré quelqu'un du nom de Geppetto. Quant à la Fée Bleue, je ne l’ai jamais aperçue… Et de toute façon, elle n’existe pas !

Quoiqu’il en soit, je ne t’empêche pas de rêver que tu es un minet hors du commun ayant une multitude de pouvoirs fantastiques mais nom d’un chat arrête de me prendre pour une machine d’entraînement ou pour une proie que tu souhaites accrocher à ton tableau de chasse…Tu ne te rends pas compte que parfois tu me fais super mal. A cause de cela, je commence à devenir paranoïaque, je ne suis pas en mesure de m'asseoir, de m'allonger, de cuisiner ou de tout simplement de marcher sans vérifier tout autour de moi que tu n’es pas présent et que tu ne planifies pas de m’agresser.

Tiens en parlant d’attaque, tu es prié la nuit de ne pas télancer de toutes tes forces pour sauter sur le lit les pattes jointes justement à l’endroit précis où je dors. Si je ne te connaissais pas aussi bien, je pourrais croire que tu le fais exprès !

Ensuite, je te serais extrêmement reconnaissante si tu pouvais garder tes dents dans ta bouche à la place de me mordiller le nez ou les oreilles tandis que je dors. Inutile également de me réveiller à maintes reprises en me léchant le sommet de la tête, mes cheveux ne sont pas comestibles. De plus, dès que je commence à grogner quelques mots, tu essais de me faire taire en mettant la patte sur ma bouche ou  tu prends tes pattes à ton cou comme si le diable était à tes trousses sans avoir l’amabilité d’écouter ce que j’ai à te dire. Ces manières ne sont pas très polies. Je pensais que je t’avais un peu mieux éduqué que cela.

De plus, peux-tu arrêter d’uriner, s’il te plaît, sur le carrelage de salle de bain. De cette façon, le matin, je ne marcherai plus dans une mare de pipi quand je ne suis pas encore totalement réveillée. Je suis consciente que ce n’est peut-être pas simple de suivre mon exemple c’est à dire d’aller toujours à l’endroit qui est prévu pour, mais ce serait tellement plus pratique pour moi que tu aille faire la petite commission dans ta caisse comme tu le fais généralement avec la grosse. Surtout que je prends la peine d’acheter une litière agglomérant de sorte que rien n’adhère à tes pattes. Alors, voilà, je me demande, pourquoi fais-tu pipi sur le sol au lieu d’aller dans ta caisse ? Sache que personnellement, je ne me délecte pas de l’odeur, je ne me réjouis pas de nettoyer ton pipi à peine levée du lit... Je n'aime pas ça. En fait, je déteste cela. Donc, je t’en prie, arrête de marquer ton territoire dans la salle de bain.

Puisque je suis partie dans les pipi-cacas, je voudrais savoir pourquoi, quand je nettoie ta litière, tu me vois apparemment comme une sorte de cambrioleur qui vole tes créations. Ce n’est pas par joie, ou une sorte de curiosité ou de fétichisme que je fais cela mais pour notre bien-être mutuel. Rassure-toi, je ne vends pas tes œuvres d’art sur le marché noir. J'ai peur que le taux en vigueur pour les sacs d’excréments de chat soit assez faible pour le moment, en fait, je suis même sûre que j'aurais à payer quelqu'un pour les prendre.

Passons maintenant à ton alimentation. Tu sais que je n’aime pas quand tu mendies de la nourriture aux invités et que j’ai une sainte horreur quand tu manges quelque chose hors de ta zone de livraison (qui est ta gamelle rouge, je te le rappelle). Toutefois, je me suis aperçue que ses mauvaises habitudes de quémander ou même de voler avaient disparu, je t’en félicite mais je peux te dire que j’ai découvert ton secret…. Un petit chat comme toi n’est pas censé être en mesure d’ouvrir la porte du placard où est rangé le sac à croquettes. Là, je suis très déçue…Tu manges jusqu’à en être malade.  Même si je suis ravie de te savoir en bonne santé à chaque consultation chez le vétérinaire, sache que ce dernier me demande de lui faire un « don » de plusieurs dizaines d’euros à chaque fois que je m’inquiète. Je pense que ce serait génial si tu pouvais cesser de te goinfrer. Y a t-il une raison quelconque que je devrais savoir pour que tu t’empiffres ainsi ? Essais de mieux gérer tes collations.

Pour finir, deux mots à propos de ta gamelle d'eau, pourquoi tous les jours quand je rentre du travail, l'eau est-elle répandue partout sur le sol de la cuisine, avec le bol à l'autre bout de la pièce ? Sûrement pour que je me rende compte combien tu es habile à le faire chavirer. C’est vrai que là, tu me bluffes…Comment fais-tu ? J'ai personnellement donné des coups de pieds accidentels dedans mais je n’ai jamais réussi à renverser la totalité... Je dis bravo, tu es un vrai champion !

Voilà, je pense en avoir finir avec toutes mes plaintes sur ton comportement. Je ne pense pas que c'est beaucoup te demander. Après tout, je te donne un abri, de nourriture, de l'adoration…

Cette mise au point va nous permette de cohabiter tous les deux encore plus en harmonie.

           Bisous, câlins et caresses.

                       La femme qui vit avec toi

24 novembre 2010

La reine de la nuit

Seul mammifère du globe capable de voler

Tel un oiseau grâce à ses grandes mains ailées

Elle dort la tête en bas dans les lieux sombres

Attendant paisiblement que la nuit tombe

Pour pouvoir chasser plein de délicieux mets

Afin de faire des réserves pour hiberner.

Elle passera les mauvais jours à l'abri

Dans une grotte toute blotties contre ses amies.

Même si elle jure de n'avoir commis aucun mal,

Cette bête est la mal aimée du règne animal,

Accuser à tort de sucer le sang de ses proies

Ou d'être une associée du comte Dracula.

Elle n'a jamais osée agresser les humains

Trop effrayée par ce qu'elle ne connait pas bien.

La chauve-souris, demoiselle de la nuit

N'a vraiment rien d'une cruelle ennemie.

Certes son faciès n'est pas des plus séduisant

Mais observer cet animal est fascinant.

Apprenez à la découvrir avant de juger

Vous serez étonné par tout ce que vous ignoriez.

15 novembre 2010

Des bêtes à cornes dans le jardin

Regarde, sur le mur moussu du jardinet,

Plusieurs traces argentées se sont imprimées !

Toutes convergent vers le carré de salades

Que je jauge régulièrement des yeux

Afin de bien évaluer leur croissance.

Là, d'un seul coup, je remarque la présence,

Parmi les feuilles de laitues arrosées de pluie,

De deux gastéropodes appelés "petit gris"

bien occupés à cisailler sans vergogne

Mon potager afin que je me mette en rogne...

Que nenni ! Me voici condamné à manger

Mes belles salades vertes toutes ajourées !

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3 novembre 2010

un grumeau dans l'espace (extrait de " Et si")

C’est difficile à croire, mais quelque part dans l'insondable étendue de l'univers, où le néant règne encore en maître, un événement extraordinaire est en train de se préparer…

Perdue, depuis plusieurs dizaines de milliards d’années dans ce vide intersidéral inexploré,  une minuscule particule de matières inconnues, des milliers de fois plus petite qu'une tête d'épingle, somnolait paisiblement passant ainsi totalement inaperçue jusqu’à aujourd’hui où sa paroi commence à s’agiter dans tous les sens. Tel un papillon voulant sortir de son cocoon, quelque chose cogne de l’intérieur jusqu’à en en faire distendre de quelques millimètres la surface du corpuscule puis tout revient à la normale pendant un bref instant avant que le phénomène d’extension ne recommence à nouveau. Mais qu’est-ce que peut bien renfermer cette microscopique molécule ?

(...)

GOUJON Laétitia, « Et si… », dans Recueil de nouvelles : Un grumeau dans le cosmos, Lanrodec : Ed. Scripta, 09/2009, p.255-260.

28 octobre 2010

Mitsy

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blogmitzie

blogmitzie_robinet

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15 octobre 2010

ours dormant

ours_dormant

8 octobre 2010

Big foot

Dans les chaines montagneusescde L'Himalaya,

Une silhouette étrange se déplace dans les bois.

Ce monstre poilu est d'une taille impressionnante,

Incomparable avec une autre bête vivante.

S'agit-il d'une race de grand singe anthropoïde

Ou d'un ancêtre de l'homme oublié dans cette zone vide ?

En dehors de ses empreintes laissées dans le sol

Et de certains récits avec des idées folles,

Rien n'a pu démontrer l'existance du Yéti.
Seules des suppositions peuvent être établies.

Yéti ou pas yeti ? Seule une rencontre future

Hommes-Bête nous donnera une réponse sûre.

Mais le big foot est un animal qui sort peu

Et avec les autres créatures est peureux.

L'abominable homme des neiges risque donc de garder,

Pendant encore bien longtemps, son secret.

6 septembre 2010

sirènes

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laétitia Goujon
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